Dans son discours d’ouverture, a rappelé l’importance pour les évêques de se rencontrer « face à face », en dépit des diversités des moyens de communication que nous offre la technologie, afin de pouvoir discuter ouvertement des questions qui se posent à l’Église aujourd’hui. Il a rappelé entre autre la crise écologique, la nécessité du dialogue interreligieux, les difficultés rencontrées dans le cadre du dialogue œcuménique, des questions pastorales qui se posent dans la « diaspora » orthodoxe, du danger du nationaliste religieux (ethnoplylétisme) qui crée des ruptures au sein de l’unité de l’Église orthodoxe, et de l’urgence de convoquer le saint et grand concile de l’Église orthodoxe.

Au programme furent discutés : l’avancé de la préparation du saint et grand concile, le fonctionnement des Assemblées épiscopales dans la diaspora, la situation du Conseil œcuménique des Églises et de la Conférence des Églises européennes (CEC), le dialogue avec les Églises pré-chalcédoniennes, le dialogue avec l’Église catholique romaine, le dialogue avec la Fédération mondiale luthérienne, le dialogue avec la communion anglicane, le dialogue avec les Églises réformées, le dialogue avec l’Église vieille-catholique, la question de la préservation de la création et du réchauffement climatique, les problèmes bio-éthiques et la pastorale des migrants et des réfugiés.

Le point culminant de la rencontre fut la célébration du nouvel an ecclésiastique (indiction) lors de laquelle tous les métropolites et archevêques dirigeants ont co-présidé au trône la Divine Liturgie avec Sa Sainteté le Patriarche œcuménique Bartholomée et signé, à la fin de la Divine Liturgie, le codex pour l’inauguration de la nouvelle année.

En conclusion de la synaxe, Sa Sainteté le Patriarche œcuménique Bartholomée a émis le souhait de convoquer de telles réunions plus fréquemment.

Source: www.exarchat.eu

Photos: www.amen.gr